Un Aperçu Rapide
Chaumontel en Bref
Région
Ile-de-France
Département
Val-d’Oise (95)
Arrondissement
Sarcelles
Communauté de communes
Carnelle Pays-de-France
Canton
Fosses
Code postal
95270 (code commune INSEE : 95149)
Maire
Sylvain SARAGOSA
(Source INSEE, chiffres parus le 29 juin 2020)
Nom des habitants
Chaumontellois(es)
Altitude
entre 37 et 122 mètres
Population
3 261 habitants en 2017
Densité
770,9 hab/km² en 2017
Superficie
4,23 km², soit 423 Ha en 2017
Un Village au Cœur du Val d’Oise
Une Bourgade entre Histoire et Nature
Chaumontel, petite bourgade du Val d’Oise, située à l’extrémité nord du département, s’étend sur une superficie de 423 ha et compte 3 241 habitants (population totale – recensement de 2019).
La ville est traversée d’est en ouest par la rivière Ysieux dont la vallée a été classée en 2002. Implantée aux confins de la Plaine de France, son altitude varie entre 37m au niveau de l’Ysieux, et 122m en haut des Côtes d’Orléans. Au Nord, elle jouxte le département de l’Oise, en Picardie, et le grand massif forestier de la Forêt de Chantilly. Elle est traversée par la D316 (auparavant N16), ancienne route de Paris à Amiens puis Londres, jalonnée de Relais de Poste aux chevaux : St – Denis, Ecouen, Luzarches, Chantilly.
La commune fait partie du Parc Naturel Régional Oise – Pays de France créé par décret le 13 janvier 2004.
Découvrez les Statistiques de Notre Commune
Chaumontel en chiffres
Habitant / Km²
Habitants
Superficie en km²
8
Reconnaissances anticipées en 2023
5
Mariages
en 2023
25
Naissances hors commune en 2023
8
PACS
en 2023
15
Transcriptions de décès en 2023
5
Décès
en 2023
Un Village Chargé d’Histoire
Présentation
Chaumontel, petite bourgade du Val d’Oise, située à l’extrémité nord du département, s’étend sur une superficie de 423 ha et compte 3 241 habitants (population totale – recensement de 2019).
La ville est traversée d’est en ouest par la rivière Ysieux dont la vallée a été classée en 2002. Implantée aux confins de la Plaine de France, son altitude varie entre 37m au niveau de l’Ysieux, et 122m en haut des Côtes d’Orléans. Au Nord, elle jouxte le département de l’Oise, en Picardie, et le grand massif forestier de la Forêt de Chantilly. Elle est traversée par la D316 (auparavant N16), ancienne route de Paris à Amiens puis Londres, jalonnée de Relais de Poste aux chevaux : St – Denis, Ecouen, Luzarches, Chantilly.
La commune fait partie du Parc Naturel Régional Oise – Pays de France créé par décret le 13 janvier 2004.
Un patrimoine
exceptionnel
A priori, très peu de traces tangibles de l’occupation du sol peuvent être mises en évidence avant 1004, date à laquelle il existe un acte de donation de Robert – le – Pieux relatif à une propriété outre – ville (hors Chaumontel), propriété qui a conservé ce nom. La période préhistorique, l’avènement celtique, la romanisation, l’époque franque et la période mérovingienne ont laissé peu de vestiges attestés sur le territoire actuel. A ce jour, un seul site a été mis au jour. Il s’agit de tombes mérovingiennes, route de Baillon. Le terrain a été rendu à la culture.
La période préhistorique, l’avènement celtique, la romanisation, l’époque franque et la période mérovingienne ont laissé peu de vestiges attestés sur le territoire actuel. A ce jour, un seul site a été mis au jour. Il s’agit de tombes mérovingiennes, route de Baillon. Le terrain a été rendu à la culture.
A partir du XIe siècle, l’étude des seigneuries, des fiefs, et de la vie religieuse permet d’avoir une connaissance plus précise de l’histoire locale, basée sur les rares documents conservés dans différents centres d’archives (ouvrage en préparation).
Au XIIe siècle, en 1147, une Bulle d’Eugène III désigne parmi les biens appartenant à l’Abbaye de Montmartre le fief de Chaumontel – les – Nonains qui est cédé à la Comtesse de Toulouse ; une chapelle y sera consacrée en 1180 : « Capellam unam in Calvo Monticulo ».
En 1204, la chapelle existant à Chaumontel – la – Ville, est détachée de Luzarches. Elle est érigée en église paroissiale en 1233 en tant que « succursale de Luzarches ».
Agrandie et restaurée, elle est dédicacée « solennellement sous l’invocation de Notre – Dame-de-la-Nativité en 1528».
Parmi les Seigneurs de Chaumontel, citons, en 1076, Geoffroy de Chaumontel, Pierre de Chaumontel en 1204, Mathieu de Chaumontel en 1307, Jean de Chaumontel, en 1355, dont la femme était propriétaire de l’Hostellerie de la Levrette (Rue des Viviers, à Luzarches. Voir Lusareca, Revue Municipale de Luzarches, n°20), Jean de Berchères, en 1400, qui possédait l’Hôtel du Praalet, mentionné dès 1351 comme « manoir » ou « maison avec fossés » (orthographié Presley ou Prasley au XVIIIe Siècle. Actuel Château de Chaumontel).
Louis du Souchay, en 1548, « Seigneur de Chaumontel – la – Ville – lez – Luzarches », Jean Tronçon, en 1580, « inhumé dans l’église de Chaumontel » ; cette famille gardera la Seigneurie au XVIIe siècle. Le 31 décembre 1707, la Seigneurie, le Château et l’enclos du Presley sont vendus au Prince Henri Jules de Bourbon, Prince de Condé, qui le restaure. En 1737, le Château et le Prasley passent à Sigismond de Sarrobert.
C’est là que, vers 1750, le jardinier du Château obtient, par greffe, la célèbre Besy, poire de grande renommée aussi appelée beurré de Chaumontel (illustration : Duhamel du Monceau, H.L., Beurré de Chaumontel,Paris, 1835). Il existe aussi une poire dénommée Seigneur Chaumontel. Les deux variétés sont cultivées au Château de Saint – Loup dans les Deux-Sèvres.
La Seigneurie disparaît avec la Révolution. Les premiers maires sont Da Louis- Charlemagne, Lemaire Rémy, Goret Jean François, Polly Philippe, et Pluyette, Procureur de la commune.
Chaumontel comptait 67 feux (environ 280 habitants) en 1709, environ 45 feux en 1750, 75 en 1787, 325 habitants en 1806, 412 en 1881, 509 en 1911, 471 en 1921, 584 en 1936, 646 en 1954, 869 en 1968, 1463 en 1975, 2347 en 1982, 2933 en 1990, 3250 (population municipale) en 1999, soit plus de 122 % depuis 1975.
Au XIXe siècle, l’agriculture tenait encore une place importante dans l’économie du village mais on trouvait également des ateliers de dentelle dite de Chantilly, de passementeries, quatre ateliers de tabletterie ( coupe-papier, porte-plumes, étuis).
A la fin du siècle, ces activités sont remplacées par la fabrication de feuillages artificiels, d’enfilage de perles métalliques. Les perles, employées en passementerie, sont vendues à Paris, en Angleterre et aux Etats-Unis. Au milieu du XXe siècle, on commence à travailler des matériaux nouveaux comme le plastique (entreprise Manover : casques, plateaux, dessous-de-plat ). Aujourd’hui, des entreprises d’industries métalliques se sont implantées à Chaumontel : Self – Inox (aluminium), Ribaut (engrenages), Agam Branson (mobilier de bureau). Il existe également de nombreux commerces et une ferme datant du XVIIIe siècle.
Texte élaboré par Jean-Michel Rat et Renée Baure-Rat
jmrb copyright 2006